Il n’y aurait plus aucun traitement de texte ou ordinateur
Que des lettres d’amour à la main remplies de chaleur
Il n’y aurait plus aucun magnétoscope ou téléviseur
Que des discussions animées où l’on ne voit plus l’heure
Il n’y aurait plus de guerre avec toutes ces horreurs
Que de l’amour et de l’amitié, des élans du coeur
Il n’y aurait plus d’enfants que l’on verrait en pleurs
Que des parents qui les guideraient vers le bonheur
Il n’y aurait plus de pays pauvres où les gens meurent
Que des champs où la nourriture ne serait pas objet de spéculateurs
Il n’y aurait plus ni despote, ni tyran, ni dictateur
Que des personnes créant amour, joie et douceur.
___________________________________________________________
ABCD'air!
Absorber par la tendresse de tes caresses
Baiser tes lèvres chaudes et humides
Caresser tes courbes et m’y perdre à jamais
Dresser des plans pour envahir ton corps
Et perdre la bataille pour me laisser conquérir
Franchir le pont qui devait faire basculer ma vie
Gravir tes rondeurs de chair douce et invitante
Hypnotiser par ta beauté et éveiller par l’envie
Impensable passion, qu’une simple brise peut détruire
Jamais je ne pourrai oublier ces indécents moments
Kir, alcool et drogues ne peuvent remplacer mon désir
Laisser monter en moi cette pulsion d’amour rageuse
Manger et jouir, les deux seules jouissances ultimes
Noyer son amour dans un fleuve séminal de chaleur
Ondoyer sur une mer de pensées érotiques
Piéger par ta beauté sensuelle de déesse mythique
Quête infinie de caresses intimes effrénées
Rêves d’amour, rêves de sexe, juste un rêve?
Si réel, si vrai, je pouvais te toucher, t’embrasser
Te pénétrer, jusqu’à découvrir ton âme, tes pensées
Usurper ton intimité, te garder, t’emprisonner dans le péché
Vertu perdue, tu te coules sur moi, gémissements, silence
Wagon du désir qui me transporte aux portes du paradis
Xérès et liquide de femme, qui me soûle, m’enivre
Y-a-t-il plus magique que deux corps agrippés
Zéro de conduite, mille et une nuit, je te voulais, je peux mourir.