http://www.journaldemontreal.com/2012/05/17/luqrop-vient-en-aide-aux-oiseaux-de-proie-depuis-25-ansIl arrive parfois, quand on ouvre bien les yeux, que notre chemin croise celui d’un oiseau de proie. J’en vois voler dans le ciel et d’autres perchés sur un arbre aux abords de l’autoroute, à la campagne et même en pleine ville de Montréal…
En fait, au Québec, il y a 27 espèces d’oiseaux de proie dont certaines sont vulnérables ou menacées. Les oiseaux de proie vivent dans les forêts, les champs, les falaises et aux abords des cours d’eau. Ils contribuent à l’équilibre écologique. En fait, ils sont des indicateurs de la santé de l’environnement.
Sauriez-vous quoi faire et qui contacter si vous trouviez un oiseau de proie blessé sur votre chemin ?
L’union québécoisede réhabilitation desoiseaux de proie (UQROP)
Fondé en 1987, l’UQROP est un organisme sans but lucratif œuvrant à la conservation des oiseaux de proie par ses activités de réhabilitation et son programme éducatif. (
www.uqrop.qc.ca)Sa mission est de conserver les oiseaux de proie dans leurs habitats naturels. Ses mandats : offrir des soins et une réhabilitation aux oiseaux de proie blessés ou malades et faire connaître ces magnifiques oiseaux au grand public.
Les oiseaux de proie blessés ou malades sont acheminés et soignés, quand cela est possible, à la clinique des oiseaux de proie (COP), située à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe. La COP reçoit plus de 350 oiseaux de proie par année provenant de partout au Québec et a besoin d’un budget moyen de 350 $ par oiseau. Environ 40 % de ces oiseaux blessés sont remis en liberté après des soins spécialisés.
Une fois leur convalescence terminée, ils sont transportés au centre de réhabilitation, sur le site de « Chouette à voir ! », au 875, rang Salvail, à St-Jude, pas très loin de Saint-Hyacinthe. Le but de l’exercice est de les relâcher dans leur habitat naturel à la fin de la réhabilitation.
Chouette à voir est un merveilleux endroit ouvert au public, qui possède une grande collection d’oiseau de proie du Québec, un complexe de volières de réhabilitation, de l’animation interactive, un sentier d’interprétation. Une visite en famille s’impose cet été si vous n’y êtes pas allé encore…
Une belle façon d’apprendre et de voir de belles choses en plus d’aider au financement de ces organismes.
Que faire si vous trouvez un oiseau de proie blessé ?
• Assurez-vous qu’il a vraiment besoin d’aide. Si vous parvenez à le mettre par-dessus une couverture ou une boîte de carton, c’est qu’il est blessé ou affaibli.
• Si c’est un jeune tentant ces premiers essais de vol, ne le dérangez pas. Communiquez avec la COP.
• Mettez des gants ou prenez une couverture pour l’attraper et mettez-le rapidement dans une boîte de carton perforée et non dans une cage.
• Gardez-le dans un endroit calme, sombre et tempéré entre 22 et 25 degrés Celsius. Limitez les contacts avec l’humain.
• Contacter la COP dans les plus brefs délais (514-345-8521 poste 8545 ou 1-877-644-4545) afin d’organiser le plus rapidement possible le transport de l’oiseau.
• Soigner un oiseau sauvage nécessite un permis de réhabilitation de la faune à défaut d’être passible d’amendes. La COP est là pour ça.