Texte intéressant sur les étapes d'un deuil

http://fr.vivat.be/quotidien/article.asp?pageid=2125

La mort d'un animal familier et le deuil


Qu’ils soient chiens ou chats, à poils, à plumes ou à écailles, nos animaux de compagnie tiennent une place de plus en plus importante dans nos vies. Ils sont nos compagnons, nos confidents, nos amis. Puis un jour, ils s’en vont et laissent un vide immense…Comment surmonter cette épreuve douloureuse? Quelles dispositions prendre après le décès?

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Quand l’animal s’en va…


Pour beaucoup d’entre nous, notre animal est un membre à part entière de la famille. Un membre qui nous est fidèle, qui nous fait don de son affection et qui comble avec brio notre solitude.
Alors, lorsque ce compagnon qui a partagé jusqu’à 20 ans de notre vie nous quitte, c’est un véritable déchirement. Une période douloureuse commence, celle du deuil avec son lot d’émotions pénibles.
Sans parler de l’incompréhension de l’entourage à laquelle il faut parfois faire face : Remets-toi, ce n’était qu’un chien ! répliqueront certains, Tu n’auras qu’à en acheter un autre répondront d’autres ridiculisant ainsi votre peine. Ces paroles sont généralement celles de personnes n’ayant jamais eu d’animaux, ne connaissant pas ce lien extraordinaire qui se tisse entre un maître et son compagnon.
Il est important de prendre le temps de faire le deuil de son animal, même si cela implique de se laisser traverser par des sentiments difficiles.
Les différentes étapes du deuil


Le deuil est un processus long qui se compose de plusieurs étapes apportant chacune son lot d’émotions :

• le déni: le maître refuse d’ouvrir les yeux sur l’absence de son animal. Il se laisse porter par son quotidien sans laisser transparaître son mal-être;
  
• la colère: le sentiment d’impuissance et la douleur ressentie s’expriment alors avec force. On est en colère contre les vétérinaires qui n’ont rien pu faire, contre les proches qui ne nous comprennent pas, contre l’animal qui nous a quittés, mais aussi contre soi-même pour n’avoir pas pu éviter le pire. On ne fait, finalement, que chercher un responsable. Cette colère est particulièrement forte dans le cas d’un décès accidentel;
  
• la culpabilité : c’est peut-être la phase la plus difficile à surmonter. La culpabilité est généralement très présente lorsque le maître a dû faire le choix difficile de l’euthanasie. Même lorsque les vétérinaires affirment que cette solution était la seule envisageable, on ne cesse malgré tout de se demander si on a eu raison. L’impression d’avoir abandonné son animal est souvent présente;
  
• la dépression : le sentiment dépressif est très courant durant les premiers mois qui suivent la perte de l’animal. On prend conscience du vide qu’a laissé l’animal derrière lui, et la solitude se fait ressentir. Les souvenirs se bousculent dans notre esprit, on perd l’appétit, notre sommeil est perturbé… Toutefois, si cette période dépressive se prolonge trop, il est nécessaire de consulter un professionnel de la santé;
  
• la résolution : le maître finit par accepter l’absence de son animal et parvient à se remémorer les bons souvenirs liés à son compagnon sans être submergé par la douleur, même si la tristesse s’invite encore de temps à autre. C’est souvent au cours de cette phase que les maîtres endeuillés envisagent la possibilité d’adopter un nouvel animal. Jusqu’alors, cette pensée était considérée comme un acte de trahison envers l’animal disparu.
  

Et après le décès de l'animal?


Plusieurs dispositions peuvent être prises après le décès de l’animal. Si vous ne vous sentez pas la force de prendre en charge le corps de votre compagnon, vous pouvez le laisser chez le vétérinaire qui s’en occupera. Néanmoins, certains maîtres ressentent le besoin de rendre hommage à leur animal et de procéder à un cérémonial pour pouvoir faire leur deuil.
Plusieurs possibilités sont alors envisageables:

• enterrer votre animal dans votre jardin (à condition de respecter les règlementations en vigueur);
  
• prendre une place dans un cimetière animalier;
  
• opter pour l’incinération.
  

Pour ce qui concerne les règlementations relatives à une inhumation, le ministre wallon de l'Agriculture répondant à une question parlementaire en 2005 rappelait que, la réglementation wallonne, en conformité avec le droit européen, permet au détenteur d'un animal de compagnie décédé de l'enfouir directement dans un lieu dont il a la jouissance. Il s'agit toutefois d'une faculté et les autorités communales disposent du droit d'en interdire la pratique sur leur territoire. Le même ministre signalait la présence de 5 cimetières animaliers en Belgique, dont 4 en Wallonie: Liège, Rosières, Gand, Harzé et Charleroi.
Liens et sources utiles

• www.envoler.com
  
• www.le-mausolee.ca
  
• Deuil animalier, France Carlos, Editions Broquet
  

Merci Zazou, Ça m'aide à comprendre certaines choses

Oui, moi ça m'a aidé en tout cas.

Moi ça m'aide à me rendre compte que je suis dans le déni et que je suis pas si tarée que ça...Je pense que c'est normal au début.

c'est tout a fait normal. On a beau savoir que la personne ou l'animal est décédé, on n'a pas envie d'y croire. C'est tout un processus le deuil...On réagit tous différemment, ça prend plus ou moins de temps.

Il ne faut pas que tu culpabilises de ressentir des choses, même si autour de toi on te dit le contraire. Au contraire, c'est dur pour toi, mais quand tu auras été au bout du processus, tu auras fait ton deuil "correctement" et tu pourras être sereine.

Tout à fait d'accord avec Athis. T'es pas tarée, tu commences par la première étape. Rien de plus normal. c'est important de savoir qu'avant d'arriver à la dernière étape, tu vas passer alternativement d'une étape à l'autre et c'est possible que tu fasse quelques pas en arrière mais c'est pour mieux avancer.

Message pour Titya et Val:

Les filles, ne portez pas votre chagrin toutes seules. Nous sommes ici pour vous. C'est très difficile en ce moment pour tous les amoureux de pinous du forum. Les étapes du deuil sont inévitables mais en parler peut aussi vous aider à passer au travers.

Nous réagissons tous de manières différentes au deuil d'un animal. Les étapes du deuil sont plus ou moins longues selon le cas. J'ai toujours pensé que la période du déni était comme une manière de parer au manque causé par la disparition de l'animal. Cette période passe d'elle même car la réalité quotidienne nous confronte à la disparition.

Par contre, la période la pire a endurer est celle où l'on combat la culpabilité, surtout quand la fin est arrivée par euthanasie. C'est à cette période que vous devriez pouvoir vider votre trop plein d'émotions parmis des gens qui comprennent votre situation. Quand on a les deux pieds dans la situation, les arbres nous cachent la forêt. Le support des autres vous aidera à relativiser.

Je sais que je vais finir par me rendre compte de sa véritable disparition et là ça va être dur pour moi. On va dire qu'aujourd'hui, je repousse comme je peux cette échéance

Oui, ça va être un coup dur. Moi j'avais l'impression que je faisais tout pour la première fois... La première fois sans Lady.

Ouais même si on essaye de ne pas y penser ou de se dire comme moi qu'on va la revoir, y a des moments où on se rend compte qu'elle n'est plus là, le soir souvent

ce qui doit etre dur également c'est le regard des personnes sans animaux qui n arrivent pas a comprendre et juge ce chagrin énorme avec dédain et moquerie;ces gens là doivent etre bien tristes et malheureux de ne pas connaitre cet amour vrai et partagé,ce lien qui nous unis a nos animaux;pas évident de rester serein face a ça

Des super commentaires comme "c'est rien qu'un animal", "t'as rien qu' à t'en prendre un autre", "Bon ben tu vas pouvoir passer à un autre niveau, tu vas pouvoir avoir des enfants maintenant, haha", " bof quand t'as des enfants, les animaux tu trouves ça futile.(comme si ces gens là aimaient vraiment les animaux avant d'avoir des enfants... Et comme si moi je me moquais d'eux quand leurs enfants sont malades, bien au contraire!)" Pffffff Et pour un lapin c'est pire (je sais quand bubun a été malade j'ai eu le droit à ces charmant commentaires): "Ben là, tu vas pas pleurer pour un civet?!" C'est poche parce que ça ridiculise la peine tout à fait légitime qu'on vit au moment de notre deuil. Il me semble que si ça les touche pas la situation, le mieux qu'ils puissent faire c'est simplement de respecter les sentiments de la personne qui souffre et de se taire plutôt que dire des niaiseries pareilles... Mais bon, on changera pas le monde.

Le commentaire du civet est d'une connerie sans borne, Et c'est méchant en plus. Quand ma jument s'est blessée gravement à la patte, un tawin m'a dit en riant qu'au moins si elle crevait je pourrais remplir le congélateur pour un an.

Je peux comprendre qu'une personne ne soit pas portée outre mesure sur les animaux mais je n'arriverai JAMAIS à comprendre le plaisir que certains gagnent à blesser gratuitement les gens. C'est à croire qu'ils se sentent tout permis de faire les plus cruelles remarques quand c'est un animal qui est au centre du sujet.

Moi j'ai connu ça il n'y a pas longtemps avec la mort de notre chinchilla, ca ne fait que rajouter de la peine à celle qu'on a déjà. Les gens sont parfois bien bêtes, c'est pitoyable...

Je vois bien ce que vous voulez dire, des réflexions pareilles j'en ai eu et ça fait mal, extrêmement mal mais Roxy tu as raison, c'est dommage pour eux car ils n'ont jamais connu ce lien fort qui nous uni avec un animal.

Mon père par exemple m'a dit, ba oui c'est dur mais bon tu en rachèteras un autre. Je sais pas s'il s'imagine à quel point je souffre et qu'il me dise ça c'est encore pire ! C'était pas un objet Chipie qu'on remplace du jour au lendemain mais un animal avec un énorme coeur, une extrème gentillesse, toujours présente dans les bons et les pires moments de ma vie

j imagine le vide quelle laisse derriere elle,comment le vis Yann?

les gens sont parfois bêtes et parfois, je pense qu'il ne se rendent pas comptent qu'ils blessent avec leurs commentaires... S'ils ne comprennent pas la peine qu'on peut avoir en perdant un animal, au moins qu'il la respecte et se taisent...

Je comprend comme ça doit être dur Val...Le moindre coin de pièce te rappelle bambou...Comme titya disait, elle a encore sa chambre ou elle se sent "bien", comme un petit échappatoire, même si ça ne change rien...

Est-ce que vous avez gardé leurs affaires? C'est sans doute trop dur pour le moment de les enlever...Moi je crois que quand je perdrais une de mes bestioles, je rangerai les affaires lui appartenant, de colère d'être abandonnée...Meme si je ne pourrais pas m'empêcher d'aller les revoir et les toucher là ou je les aurai rangé

Pour bambou, quand il est parti, j'ai rapidement mis frisouille dans la meme cage que biscotte par exemple.

Après c'est tellement personnel...Je sias qu'ayant plusieurs animaux, je me suis aussi reportée sur eux, en leur faisant des calins quand j'avais un coup de blues.

Mais ça peut etre le contraire, ma meilleure amie, quand elle a perdu son caramel, elle ne pouvais plus voir sa minette...Au moins les 1e jours, c'est passé maintenant.

Enfin tout ça pour vous dire, qu'on réagit tous differement. Et que peu importe ce qu'on vous dit, c'etait votre animal. Votre amour. Et il n'y a que vous qui puissiez réèllement savoir ce que ça veut dire. Passez outre les mauvais commentaires, ceux qui les font n'ont rien compris, c'est tout. Vous avez la chance, toutes les 2 d'avoir des copains qui comprennent et qui peuvent vous soutenir. Et nous on est là aussi.

Je vous souhaite plein de courage les filles.

Moi je viens tout juste de jeter le lit de Lady. Je me sentais pas la force de m'en séparer toute suite. Sa doudou, c'est bubun qui en a hérité dès les premiers jours. On dirait que d'être dans l'odeur de Lady la réconfortait. Ça m'a fait un choc quand j'ai dû la laver parce qu'après, les poils de dydy n'étaient plus là. C'est niaiseux peut-être mais c'est de même.


Val, c'est en plein ce que je me disais, pour toi, aucun autre poilus pour te réconforter. Peut-être serait-il bon pour toi d'aller embêter Kookai un peu pour compenser, non? c'est pas pareil mais c'est quand même ton chat.

Je n'ai pas d'objet dédié à un chat en particulier. Quand je perd un animal, je garde un épi de poil que je garde dans un petit boitier en cèdre.

C'est une étape du deuil. C'est dur mais tu vas dans la bonne direction ma belle.

C'est dur, mais indispensable...C'est une façon de la laisser partir...