sourceLes chats du voisinage dans votre jardin
Annie Ross
Journal de Montréal, Publié le: jeudi 16 août 2012, 19H20 | Mise à jour: jeudi 16 août 2012, 19H31
photo Fotolia
Les chats du voisinage ont élu domicile dans les plates-bandes de votre jardin ? Il existe des solutions, comme changer la texture du sol ou planter de la sauge ou du romarin.
Je n’ai pas de chat, car mon conjoint est allergique, mais il y a tout de même un ou deux chats du voisinage qui viennent nous rendre visite de temps à autre à mon grand bonheur. Quoi qu’il en soit, je sais aussi que certaines personnes n’apprécient pas du tout que des chats viennent sur leur terrain, entre autres parce que ceux-ci se servent parfois des plate-bandes comme litière.
Remarquez que le nec plus ultra des litières, pour un chat, c’est sans aucun doute de la terre à jardin bien meuble, mais, d’un autre côté, tomber sur une crotte de chat en jardinant, ça vous enlève un peu de motivation… Sans compter que les excréments peuvent aussi contenir des parasites transmissibles à l’homme ou à d’autres animaux. Pour l’hygiène de base, il est préférable de jardiner avec des gants et de toujours bien laver ses légumes du jardin avant de les manger.
Ainsi donc, que pouvons-nous faire pour contrer gentiment, sans faire de guerre, ce problème de chats du quartier dans notre jardin ? Voici quelques idées à essayer pour les empêcher de convertir votre platebande en litière personnelle.
Changer la texture du sol
Les chats qui grattent et creusent le sol pour déféquer puis enterrer les excréments privilégient des endroits secs, doux pour les pattes et bien drainés. Rien de plus déplaisant pour les petites pattes d’un minou qu’un milieu rocailleux qui l’empêche de creuser à souhait. Ainsi, il est possible de modifier la texture du sol en y ajoutant des copeaux solides, de la roche, une pellicule plastique ou encore un géotextile en surface. Ça coupe les envies félines !
Si on a envie de travailler un peu plus fort, on peut aussi enfouir de la broche à poulailler sous une mince couche de terre. Cela va décourager bien des minous.
D’autres trucs inoffensifs.
Mettre des bols d’eau dans le jardin peut aussi diminuer « l’effet litière », car les chats ne défèquent pas près de leurs sources d’eau et de nourriture.
Pour éloigner les irréductibles, il existe des arrosoirs automatiques, sur pied, qui peuvent être déclenchés par un détecteur de mouvement. Ainsi, un minou qui se fait arroser choisira un lieu plus paisible la prochaine fois.
Les plantes du jardin à la rescousse
Il semblerait que certaines plantes comme la sauge, le romarin, la rue, l’absinthe et les agrumes éloignent les chats. Surtout, ne pas planter de la cataire, l’herbe-aux-chats, qui attire magnifiquement la gent féline.
Un petit mot sur les carrés de sable
Le carré de sable des enfants est définitivement l’endroit le plus prisé des chats en tant que litière. Il devrait absolument être recouvert par une toile ou un couvercle quelconque lorsqu’il n’est pas utilisé. Ceci évitera à coup sûr qu’il ne devienne une litière géante pour chats ou pour d’autres animaux sauvages.
Surtout pas de boule à mites
Bien que les boules à mites de naphtalène dégagent une odeur déplaisante qui pourrait éloigner certains nez fins, il est totalement déconseillé d’utiliser celles-ci au jardin, car elles peuvent être toxiques pour plusieurs animaux.
Le saviez-vous ?
Saviez-vous qu’il faut continuer de nourrir les colibris de votre jardin sans faute jusqu’à la fin octobre ?
Le colibri à gorge rubis est ce tout petit oiseau-mouche si adorable tout l’été chez nous, au Québec, où il se reproduit. Arrivant dès le début du mois d’avril en provenance du Mexique et de l’Amérique centrale, cet oiseau fait le bonheur de bien des gens qui les nourrissent en leur fournissant des abreuvoirs remplis d’un nectar de sucre. Bien que la migration de retour puisse s’effectuer un peu plus tôt, certains colibris ne semblent pas pressés de quitter le Québec et peuvent rester jusqu’à la fin octobre.
Ces oiseaux ont besoin d’une source d’énergie stable alors ne les oubliez pas si vous les avez attirés chez vous cet été.
Pour en savoir plus, consultez le site
www.projetcolibris.org